Gaz radioactif naturel, le
radon est présent partout à
la surface de la terre, étant
émis naturellement par les
sols. Si certaines zones
géographiques sont plus
exposées à ce risque, dans
l’ouest et en Bretagne en
particulier, la concentration
du radon est globalement plus élevée dans les parties basses des bâtiments
(rez-de-chaussée) ou dans les lieux de travail situés en sous-sol : tunnels,
cavités souterraines, grottes… L’Institut national de recherche et de
sécurité (INRS) rappelle aux entreprises qu’elles doivent évaluer le risque
d’exposition au radon. Celle-ci est en effet associée à un risque de cancer
broncho-pulmonaire.
Des mesures peuvent être effectuées à l’aide de dispositifs adaptés
disponibles (auprès d’un laboratoire accrédité, ou par un organisme
spécialisé). Il s’agit de placer ces dispositifs dans les lieux concernés pendant
deux mois a minima et de préférence en période hivernale. Si le risque est
avéré, la ventilation des locaux peut suffire à réduire la concentration de
radon. D’autres situations peuvent nécessiter l’amélioration de l’étanchéité
des sols et des murs, la mise en place d’une ventilation mécanique double
flux, le traitement du soubassement, etc. Une aide financière destinée aux
entreprises de moins de 50 salariés pour l’évaluation et la prise en charge du
risque radon existe. La subvention “TPE Radon” est disponible auprès des
Carsat Centre-Ouest et Bretagne, elle le sera également auprès de la Carsat
Auvergne au cours du printemps 2021