Durant l’été, les périodes de forte chaleur deviennent un enjeu majeur de santé au travail, notamment pour les professionnels amenés à exercer une activité physique à l’extérieur : ouvriers du BTP, agents d’entretien, personnels des espaces verts, livreurs… Selon l’INRS, la chaleur excessive peut altérer les capacités physiques et cognitives, augmenter la fatigue, ralentir les temps de réaction et accroître le risque d’accident. En cas d’exposition prolongée, elle peut provoquer des troubles graves comme des coups de chaleur, des malaises, voire des pathologies rénales ou cardiovasculaires.
Mesures globales et protections individuelles
La prévention des risques liés au travail en ambiance chaude repose d’abord sur des mesures d’organisation : réaménagement des horaires pour éviter les heures les plus chaudes, allègement des cadences, mise à disposition d’eau fraîche en quantité suffisante, pauses régulières dans des zones ombragées ou ventilées, etc. L’INRS rappelle que ces mesures doivent faire partie d’un plan global d’anticipation. Toutefois, la seule organisation du travail ne suffit pas toujours, surtout lorsque les conditions climatiques s’imposent durablement. C’est pourquoi la mise à disposition d’équipements de protection individuelle (EPI) et de vêtements adaptés constitue un complément utile et efficace.
La marque française G-Heat, spécialisée dans les vêtements techniques pour conditions climatiques extrêmes, propose ainsi une gamme de produits rafraîchissants destinés aux professionnels exposés à la chaleur. Ces vêtements et accessoires utilisent différentes technologies, actives ou passives, pour aider à maintenir une température corporelle acceptable pendant le travail.
Les vêtements dits passifs utilisent des matériaux à fort pouvoir absorbant et évaporant : imbibés d’eau, ils restituent de la fraîcheur au contact de la peau, par un phénomène de refroidissement naturel. Ce principe est à l’œuvre dans les gilets ou tours de cou rafraîchissants en fibres polymères. Ces produits, légers et réutilisables, ne nécessitent ni batterie ni connexion électrique : il suffit de les tremper quelques minutes dans l’eau pour bénéficier d’un effet fraîcheur pendant plusieurs heures.
À l’inverse, les vêtements actifs embarquent un système de refroidissement alimenté par batterie, permettant de réguler la température via la ventilation (mini-ventilateurs intégrés dans des gilets par exemple) ou le refroidissement par contact (plaques thermorégulées). Ces équipements, plus sophistiqués, répondent aux besoins des professionnels exerçant une activité intense dans des environnements clos, confinés ou particulièrement exposés.
Des solutions idéales pour les professionnels
Parmi les produits les plus adaptés aux métiers du BTP ou aux agents intervenant à l’extérieur, on trouve par exemple le sous-casque rafraîchissant en polymère. Destiné à être porté sous un casque de chantier, il permet de maintenir le cuir chevelu au frais, limitant ainsi les risques de surchauffe du haut du corps, souvent sous-estimés. Autres exemples : les manchons rafraîchissants pour les bras, les gilets à fibres actives, ou encore les écharpes cervicales dont l’action ciblée sur les zones sensibles (nuque, artères carotides) optimise le rafraîchissement de l’ensemble du corps.
Tous ces équipements sont conçus pour s’intégrer facilement dans la tenue de travail sans gêner les mouvements, tout en respectant les normes de sécurité. Au-delà du confort qu’ils procurent, ces vêtements techniques participent à la prévention des risques professionnels, à laquelle les employeurs sont légalement tenus. L’article L.4121-1 du Code du travail impose à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique des travailleurs, ce qui inclut les effets des ambiances thermiques. En période de canicule, l’Inspection du travail est particulièrement vigilante sur la mise en œuvre de ces obligations.
Sans se substituer aux indispensables mesures collectives, les vêtements et accessoires rafraîchissants constituent donc un levier pertinent pour améliorer les conditions de travail lors des fortes chaleurs. Un investissement utile, à la croisée du bien-être des salariés, de la prévention des accidents… et de la performance durable de l’entreprise.
Christophe Blanc