Intervention sur véhicules électriques : formation et habilitation obligatoires

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L’arrivée sur le marché de voitures hybrides ou électriques a chamboulé
l’après-vente. Les ateliers ont dû adapter leur sécurité à la
présence sous le plancher de puissantes batteries. Contrairement à
celles d’accessoires (de 12 ou 24V), elles délivrent l’énergie nécessaire
à la traction du véhicule, avec au moins 60 V de tension et 180 Ah d’intensité.
Le risque d’électrocution (mais aussi d’incendie ou chimique)
impose de former les mécaniciens.


En 2015, la norme NF C18 550 (1) a défini des exigences correspondant
à différents niveaux de formation allant de la mise en sécurité
(habilitation B2VL) à la plus élevée permettant de travailler sur des
systèmes à haute tension sous tension (B2TL).


En leur accordant le premier niveau d’habilitation, l’employeur permet
à ses techniciens dûment formés d’effectuer la maintenance
courante d’un véhicule électrique avec quelques précautions. Avant
toute intervention sur le système haute tension, une zone de sécurité
doit être définie et le véhicule mis en sécurité pour éliminer
tout risque électrique. Les techniciens suivent un protocole précis,
notamment l’utilisation d’outils isolés et le port d’équipements de
protection individuelle (EPI), tels que des gants isolants et des lunettes
de protection.


Certaines opérations plus délicates – c’est le cas du démontage de
la batterie – doivent être réalisées dans une zone spécialement aménagée.
Quant à ouvrir une batterie pour en remplacer des cellules, il
ne s’agit pas d’une opération courante. C’est le plus souvent l’affaire
réservée d’une poignée de centres spécialisés.


Jean-Philippe Arrouet


(1) « Opérations sur véhicules et engins à motorisation
thermique, électrique ou hybride ayant une source d’énergie
électrique embarquée – Prévention du risque électrique ».

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