ORGANISATION DE LA SÉCURITÉ

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De vraies lacunes, aisées à résoudre

Preuve qu’il reste toutefois d’importantes marges de progrès, certains points d’organisation de la sécurité sont particulièrement préoccupants, alors qu’il est pourtant relativement facile d’y remédier :

  • Dans 14,21 % des entreprises, les numéros d’urgence ne sont pas affichés, alors que cette mesure simple peut contribuer à sauver des vies en cas d’accident.
  • 34 % des entreprises n’ont pas désigné de salarié compétent, ni un Intervenant en prévention des risques professionnels (IPRP) extérieur, pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise. Cette lacune s’explique certainement par le fait que la plupart des entreprises ignorent qu’elles peuvent faire appel à un intervenant extérieur si bien que, constatant qu’elles ne disposent pas de ressource en interne, elles renoncent à s’acquitter de cette obligation cruciale. C’est d’autant plus regrettable que le soutien d’un professionnel, notamment via une prestation d’accompagnement accomplie dans la durée, permet un déploiement plus efficace des actions de prévention.
  • 63,11 % des entreprises n’ont pas formé de Sauveteur secouriste du travail (SST). C’est regrettable car, comme le révèle une enquête publiée par la revue Références en santé au travail, 45,6 % des SST « ont apporté leur aide lors d’une situation nécessitant de porter secours dans l’entreprise ». Et preuve que cela ne concerne pas les seuls secteurs « à risque » comme l’industrie ou le BTP, c’est le cas de 44,8 % des SST exerçant dans le commerce et les services.

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